Imaginaire nucléaire
À l’instar des rayons X, le rayonnement des radio-isotopes traverse le corps humain. Pendant une radiographie, le rayonnement traverse le corps humain de manière à produire l’image voulue.
L’imagerie nucléaire est similaire, mais les professionnels de la santé injectent des isotopes dans le corps du patient. Le rayonnement traverse le corps et impressionne un film. Ce matériau, souvent appelé traceur, émet des rayons gamma de l’intérieur du corps du patient et est détecté par un dispositif d’imagerie, dans lequel le patient est assis ou à proximité duquel il se place.
Les professionnels canadiens de la médecine nucléaire (radiologues, technologues, pharmaciens et physiciens nucléaires) ont étudié pendant des décennies différents isotopes médicaux. Cette recherche a permis de mettre au point des traitements nucléaires plus efficaces. Les tissus du corps, tels que les os et le sang, absorbent divers isotopes à des taux différents, ce qui signifie qu’une équipe médicale peut prendre des images d’une zone spécifique tout en limitant l’exposition du reste du corps au rayonnement.
Les techniques de traçage peuvent également permettre d’évaluer la croissance osseuse ou les zones de circulation sanguine restreinte, et de produire des images fonctionnelles en temps réel d’organes tels que le cerveau, le cœur, le foie, les poumons et les reins.
Les progrès continus de la recherche améliorent la précision des procédures de diagnostic de médecine nucléaire qui sauvent des vies, tout en limitant les doses de rayonnement. Selon la Health Physics Society, les procédures courantes de médecine nucléaire utilisent des doses comprises entre 1,8 et 14,1 millisieverts ou entre 0,6 et 4,7 fois la dose reçue annuellement par rayonnement naturel de fond dans la plupart des régions du Canada. Ces doses, bien que plus élevées que celles des rayons X, sont considérées comme très sûres, d’autant plus qu’elles fournissent des informations vitales.