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Il y a de l’uranium dans l’eau de mer — et il est renouvelable.

July 28, 2016

juillet 2016

Researchers at the Pacific Northwest National Laboratory exposed this special uranium-adsorbing fiber developed at ORNL to Pseudomonas fluorescens and used the Advanced Photon Source at Argonne National Laboratory to create a 3-D X-ray microtomograph to determine microstructure and the effects of interactions with organisms and seawater. Courtesy of Pacific Northwest National Laboratory

Les chercheurs au Pacific Northwest National Laboratory ont exposé cette fibre spéciale qui absorbe l’uranium, développée au ORNL, au pseudomonas fluorescents etont utilisé l’Advanced Photon Source de l’Argonne National Laboratory pour créer un rayon X microtomographique 3D pour déterminer la microstructure et les effets des interactions entre les organismes et l’eau de mer. Source : Pacific Northwest National Laboratory.

L’énergie renouvelable est définie comme de l’énergie qui vient de ressources qui se renouvellent naturellement, telles que la lumière solaire, le vent, et l’eau. L’uranium n’a jamais été sur cette liste, comme on estime généralement que les ressources d’uranium sont limitées. Pourtant, ce n’est pas le cas.

Alors que l’uranium terrestre, celui que nous minons aujourd’hui, soit effectivement limité en quantité, avec des ressources connues qui suffiront pour encore environ 100 ans, il y a de l’uranium dans l’eau de mer qui se renouvelle naturellement.

L’uranium dans l’eau de mer est contrôlé par une réaction chimique stable entre l’eau et les roches qui contiennent de l’uranium, si bien que, lorsque l’uranium est extrait de l’eau de mer, la même quantité est lessivée des roches pour le remplacer.

Scientists envision anchoring hundreds of lengths of U-extracting fibers in the sea for a month or so until they fill with uranium. Then a wireless signal would release them to float to the surface where the uranium could be recovered and the fibers reused. It doesn’t matter where in the world the fibers are floating. Source: Andy Sproles at ORNL.

Les scientifiques envisagent d’ancrer des centaines de longueurs de fibres à extraire l’uranium de l’océan pour environ un mois jusqu’à ce qu’elles se remplissent d’uranium. Ensuite, un signal sans fil les relâcherait pour monter à la surface où l’uranium pourrait être récupéré et les fibres réutilisées. Il importe peu où flottent les fibres dans le monde. Source : Andy Sproles à l’ORNL.

En fait, selon un article dans Forbes Magazine par James Conca, un scientifique dans le domaine des sciences environnementales et de la terre, « il est impossible pour les humains d’extraire assez d’uranium pour diminuer les concentrations globales de l’eau de mer plus rapidement qu’elle ne se renouvellent ».

Bien que la concentration d’uranium dans l’eau de mer soit seulement trois milligrammes par mètre cube, le volume total de l’océan est environ 1,37 milliard de kilomètres cubes, ce qui signifie qu’il y a environ 4,5 milliards de tonnes d’uranium dans l’eau de mer à un moment donné.

Présentement, il a un volume considérable de recherches effectuées afin d’extraire l’uranium de l’eau de mer, notamment au Japon, en Chine et aux États-Unis. Les technologies les plus récentes, développés par les laboratoires Pacific Northwest (PNNL) et Oak Ridge National (ONRL) du ministère américain de l’Énergie (DOE), utilisent des fibres de polyéthylène recouvert d’amidoxime pour attirer et retenir le dioxyde d’uranium de l’eau de mer. Ces fibres en tresses sont environ quinze centimètres en diamètre et peuvent mesurer jusqu’à plusieurs mètres en fonction d’où elles sont installées.

Après un mois, les fibres sont amenées à la surface où elles subissent un traitement à l’acide pour récupérer l’uranium et régénérer les fibres pour qu’elles puissent être réutilisées.

« Trouver d’autres possibilités pour l’exploitation minière de minerais d’uranium est nécessaire afin d’assurer le futur de l’énergie nucléaire », explique Stephen Kung au Bureau d’énergie nucléaire du DOE à Forbes Magazine. Cependant, rendre ce processus rentable est tout aussi important.

Les progrès réalisés par PNNL et ORNL ont réduit le coût de l’extraction par quatre en seulement 5 ans, mais le coût est toujours environ 200 $ par livre tandis que l’exploitation traditionnelle varie entre 10 $ et 120 $ par livre.

Heureusement, le coût de l’uranium n’est qu’un petit pourcentage du coût de l’énergie nucléaire. Donc, même à 200 $ par livre le coût de l’énergie nucléaire n’augmenterait pas considérablement.

Les chercheurs essayent toujours de trouver des façons plus efficaces et plus économiques d’extraire de l’uranium de l’eau de mer parce que les ressources en uranium y sont réellement illimitées. C’est de l’énergie renouvelable dans tous les sens du mot, et devrait être considérée aux côtés de la lumière solaire, le vent et l’eau.

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