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Maladies infectieuses

La technologie nucléaire permet de sauver des vies par des moyens innovants pour combattre des maladies mortelles au Canada et dans le monde entier. Ainsi, l’industrie nucléaire a démontré son vaste savoir-faire et sa capacité à s’adapter rapidement aux microbes qui se répandent rapidement.

La COVID-19 est un virus très contagieux ayant engendré une pandémie mondiale. Elle s’est propagée à l’échelle internationale en 2020, infectant des millions de personnes et tuant des centaines de milliers. L’industrie nucléaire canadienne a contribué à la lutte contre ce problème planétaire :

  • Bruce Power a fait don d’équipements de protection individuelle (EPI) aux intervenants de première ligne, et a expédié du cobalt 60 à Nordion pour distribution aux établissements médicaux, car l’isotope était nécessaire de toute urgence pour la stérilisation du matériel médical.
  • Les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) ont adapté leurs imprimantes 3D pour fabriquer des écrans faciaux à l’intention des travailleurs de la santé, et ils ont également conçu et construit plusieurs outils pour lutter contre le virus, notamment une salle d’isolement à pression négative peu coûteuse. Les LNC ont également fait don d’EPI aux hôpitaux et aux établissements de santé.
  • Ontario Power Generation a fait don d’EPI au ministère de la Santé de l’Ontario pour distribution, dont plus d’un million de masques chirurgicaux, et a adapté ses imprimantes 3D pour fabriquer des écrans faciaux. En collaboration avec Feed Ontario, OPG a également fait don de 500 000 dollars pour lancer un programme de distribution de boîtes d’aliments d’urgence.

Ce ne sont là que quelques exemples de la contribution de l’industrie nucléaire, qui continue à se poursuivre à mesure que la lutte contre COVID-19 s’intensifie. Mais il y a d’autres maladies infectieuses que le nucléaire a aidé à combattre.

Le paludisme tue plus de 400 000 personnes chaque année, la plupart en Afrique, avec comme principales victimes les enfants de moins de cinq ans. L’une des principales clés visant à stopper le paludisme est de cibler les moustiques porteurs de la maladie, mais la résistance aux insecticides traditionnels de ces moustiques ne cesse de croître. Une alternative innovante est la technique de l’insecte stérile, qui consiste à utiliser des rayons X et des rayons gamma pour stériliser les insectes mâles, de sorte qu’ils ne peuventplus se reproduire.

Le Zika est un virus qui se transmet par les moustiques du genre Aedes et qui peut causer des malformations congénitales dévastatrices. Ce virus a attiré l’attention de la communauté internationale lorsqu’il s’est propagé en dehors de sa zone équatoriale habituelle en 2007. Comme pour le paludisme, la technique de l’insecte stérile a été employée pour empêcher les moustiques mâles de se reproduire.

L’Ebola est un virus qui se propage par contact direct de fluides corporels. Il se caractérise par des symptômes graves et rapides qui tuent environ la moitié des patients infectés. Une épidémie en 2014 a attiré l’attention de la communauté internationale et suscité une réaction de l’industrie nucléaire. Étant donné que les symptômes peuvent être difficiles à distinguer de ceux d’une grippe normale et que le virus est très contagieux, une détection rapide est essentielle pour enrayer sa propagation. Une des techniques de détection, appelée réaction de polymérisation en chaîne, dépend des radio-isotopes pour détecter les molécules fluorescentes qui s’attachent à l’ADN associé au virus.

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