Le rapport GIEC souligne la nécessité de l’énergie nucléaire
Une fois de plus, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a reconnu l’importance de l’énergie nucléaire pour l’atténuation des changements climatiques.
Dans son rapport spécial 1,5 Celsius publié en octobre qui porte sur la limitation de la hausse à 1,5°C par rapport à l’époque préindustrielle, le GIEC décrit les différentes mesures de réduction du gaz à effet de serre qui seront nécessaires pour atteindre cet objectif.
Comme on pouvait s’y attendre, la décarbonisation rapide de l’industrie mondiale de l’électricité nécessitera, dans un premier temps, le déploiement de technologies énergétiques éprouvées de grande capacité, notamment l’énergie nucléaire.
En guise de démonstration, le Rapport s’est penché sur quatre modèles d’émissions.
Pour atteindre l’objectif du 1,5°C, les quatre modèles d’émissions prévoient une hausse de la production d’énergie nucléaire entre 98 % et 501 % d’ici 2050, par rapport à 2010.
Avec la croissance démographique et l’amélioration du niveau de vie dans les pays en développement, il faudra toutes les formes d’énergie propre pour réduire les émissions totales de carbone au cours des trente prochaines années.
Ce n’est pas la première fois que les modèles d’atténuation des changements climatiques soulignent l’importance du nucléaire.
En 2016, le gouvernement canadien a publié le rapport sur la Stratégie canadienne de développement à faible émission de gaz à effet de serre à long terme pour le milieu du siècle. Ce dernier modélise huit différents scenarios pour réaliser des réductions drastiques de GES d’ici 2050 et, dans tous les cas, le nucléaire est une source d’énergie contributive.
« Dans toutes les analyses de modèles économiques à faibles émissions de GES, les sources non émettrices comme l’hydroélectricité, les énergies nucléaire, éolienne et solaire remplacent la production de combustibles fossiles bien avant le milieu du siècle, » peut-on lire dans le rapport.