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Lorsque chaque seconde compte

July 19, 2016

juillet 2016

Les accidents vasculaires cérébraux.

Ils se produisent lorsque l’alimentation sanguine du cerveau est interrompue ou réduite dans une partie, ayant pour résultat la perte d’oxygène dans cette partie. Sans traitement immédiat, le cerveau peut mourir.

Grâce à la médecine nucléaire, les médecins peuvent mieux évaluer et traiter les patients d’AVC, sauvant des vies.

Durant un AVC, chaque seconde compte. Des neurones, ou des cellules nerveuses sont perdus au rythme de 1,9 million par minute lorsque le cerveau est en manque d’oxygène. La perte de ceux-ci et d’autres transmetteurs cérébraux, ou des synapses, mènent au vieillissement accéléré du cerveau.

(Tableau gracieuseté de Dr Timo Krings, chef du service de neuroradiologie, Département conjoint d’imagerie médicale, Toronto Western Hospital & le Réseau universitaire de santé)

(Tableau gracieuseté de Dr Timo Krings, chef du service de neuroradiologie, Département conjoint d’imagerie médicale, Toronto Western Hospital & le Réseau universitaire de santé)

Des traitements considérables sont requis pour sauver la vie d’un patient; tout doit se faire très vite.

« 2 h : J’ai été appelé pour un AVC à l’hôpital. À 2 h 20, l’équipe était à l’hôpital et à 2 h 40 nous avions fait disparaître le caillot de sang et le patient n’était plus sur la table d’opération », raconte Dr Timo Krings, chef du service de neuroradiologie, Réseau universitaire de santé, Toronto Western Hospital.

De l’imagerie initiale, à l’ouverture du vaisseau sanguin bloqué jusqu’au rétablissement de la circulation, le tout se joue dans quelques minutes.

Le diagnostic approprié et un traitement réussi des AVC sont possibles grâce à une branche de la radiologie connue sous le nom de neuroradiologie interventionnelle.

La radiologie interventionnelle utilise l’imagerie par résonance magnétique nucléaire moderne, ou la tomodensitométrie, pour identifier où se trouve le blocage dans le cerveau et sa grosseur.

Selon le Dr Krings, l’imagerie joue un grand rôle dans le diagnostic et le traitement approprié.

Il explique que « la partie de l’imagerie est aussi importante parce que si nous choisissons le mauvais patient, nous pouvons aggraver sa situation. Si nous ouvrons un vaisseau qui est obstrué pendant trop longtemps, le cerveau mort ne va pas s’en remettre, mais le patient peut être en danger parce que le sang se précipitera vers le cerveau mort, ce qui peut causer une hémorragie. Pour cette raison, l’identification correcte des bons patients est aussi importante que le traitement lui-même ».

Une fois l’imagerie identifie le patient approprié, le traitement peut commencer.
La neuroradiologie interventionnelle comprend une intervention à invasion minimale où une artère est perforée et des petits tubes (des cathéters) sont placés dans les vaisseaux sanguins. Dans ces petits tubes, le médecin peut insérer des endoprothèses ou des dispositifs dans les vaisseaux sanguins pour les traiter de l’intérieur.

VascularRadiologyImage1Les symptômes d’un AVC : VITE

Visage : Une paupière tombante ou l’engourdissement d’un côté de votre visage. Le vertige ou une perte d’équilibre.

Incapacité : Incapable de bouger votre main ou votre bras sur un côté de votre corps

Troubles de la parole : Vous ne pouvez pas parler correctement, ou vos paroles sont incompréhensibles.

Extrême urgence : Le temps presse et vous devriez appeler le 9-1-1. Si vous pensez souffrir d’un AVC, appelez le 9-1-1.

Pour le Dr Krings, le combat contre les AVC se fait en plusieurs étapes, de la sensibilisation au traitement, la première étant la capacité d’une personne d’identifier les symptômes d’un AVC, suivie par l’intervention des services
médicaux d’urgence (SMU) qui peuvent amener le patient au centre d’AVC rapidement, où les équipes d’urgence peuvent les faire passer à l’imagerie de façon accélérée.

« C’est un effort d’équipe entre le patient, le SMU, l’urgentologue, le neurologue, le radiologue, le diététicien et le spécialiste en réhabilitation. Ils doivent tous travailler ensemble pour le meilleur résultat », dit le Dr Krings.

De nouvelles directives canadiennes recommandent les deux approches, l’imagerie et la radiologie interventionnelle, comme la meilleure méthode pour le diagnostic et le traitement des AVC.

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