L’énergie nucléaire – le meilleur choix pour l’Ontario comme source d’électricité propre

October 8, 2014

TORONTO (8 octobre 2014) – L’Association nucléaire canadienne (ANC) a affirmé aujourd’hui que l’énergie nucléaire surpasse l’énergie éolienne et le gaz naturel pour ce qui est de ralentir la progression du changement climatique.

Elle a rendu publique une étude indépendante réalisée par la société d’ingénierie Hatch Ltée, qui a comparé les émissions de gaz à effet de serre et d’autres polluants des centrales nucléaires, celles des éoliennes et des centrales au gaz naturel utilisées seules ainsi que celles des éoliennes utilisées avec des centrales au gaz naturel comme source d’appoint.

« Avec raison, l’Ontario a choisi de se doter d’un réseau d’électricité sans émissions, a expliqué John Barrett, président de l’Association nucléaire canadienne. L’étude montre que l’énergie nucléaire constitue un meilleur choix que l’énergie éolienne ou le gaz naturel sur le plan environnemental. »

Comme les éoliennes ne peuvent assurer une production fiable et prévisible d’électricité, on doit généralement faire appel à des centrales au gaz naturel pour compenser les interruptions de la production. Selon les estimations réalistes établies par les analystes de Hatch Ltée, la production des éoliennes ne représente que 20 % de leur puissance, si bien que des centrales au gaz naturel fournissent les 80 % manquants.

« Le gaz naturel est un combustible fossile, a précisé M. Barrett. Pour produire la même quantité d’électricité, une centrale au gaz naturel émet en général environ de 25 à 30 fois plus de gaz à effet de serre qu’une centrale nucléaire. »

D’après John Barrett, « les éoliennes utilisées avec des centrales au gaz naturel génèrent environ 20 fois plus d’émissions de gaz à effet de serre qu’une centrale nucléaire. C’est pourquoi l’énergie nucléaire est beaucoup plus respectueuse de l’environnement qu’une combinaison d’énergie éolienne et de gaz naturel ».

L’Association nucléaire canadienne a retenu les services de Hatch Ltée, société de services conseils en ingénierie et en gestion d’envergure mondiale dont le siège est établi à Toronto, pour examiner un large éventail d’études comparant la performance des filières éolienne, gaz et nucléaire au chapitre des émissions de gaz à effet de serre.

Les études portaient sur le cycle de vie des filières, qui comprend l’extraction minière et le forage gazier, la construction, l’exploitation et le déclassement des installations de production ainsi que la gestion des déchets.

Puisque le vent souffle par intermittence, les analystes de Hatch ont pris comme hypothèse une estimation réaliste selon laquelle la production des éoliennes qui alimentent actuellement le réseau d’électricité canadien représente au maximum 20 % de leur puissance.

D’après leur analyse, les centrales nucléaires génèrent sur leur cycle de vie 18,5 grammes (g) de gaz à effet de serre par kilowattheure (kWh), comparativement à 385 g/kWh pour les éoliennes utilisées avec des centrales au gaz naturel comme source d’appoint.

« Lorsque l’on considère le scénario utilisant des éoliennes avec des centrales au gaz naturel comme source d’appoint (20/80) pour compenser la production intermittente, ont déclaré les auteurs de l’étude, les émissions attribuables à cette combinaison sont très similaires à celles générées par la filière gaz naturel, diluées par une source d’énergie à faibles émissions. »

« L’incidence de cette analyse sur notre politique énergétique est très claire, a ajouté M. Barrett. L’énergie nucléaire surpasse l’énergie éolienne comme source d’électricité propre pour les Canadiens. »

Pour les besoins de l’étude, l’équipe a examiné 246 analyses du cycle de vie très variées réalisées depuis 2000, pour la plupart en Amérique du Nord ou en Europe.

À propos de l’ANC

L’Association nucléaire canadienne représente une centaine d’organisations qui extraient de l’uranium, conçoivent des réacteurs nucléaires, produisent de l’électricité, font progresser la médecine nucléaire et exportent l’expertise scientifique et technologique canadienne. L’industrie nucléaire canadienne et ses fournisseurs procurent des emplois à environ 60 000 Canadiens.

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Renseignements :

Malcolm Bernard
Directeur des communications
613-237-4262, poste 110

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