Les poissons de Fukushima sont propres à la consommation
juillet 2014
Vous avez peut-être pris connaissance de reportages dans les médias sur les risques associés aux poissons contaminés lors de la fusion du cœur du réacteur de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi qui auraient migré vers la côte Ouest de l’Amérique du Nord.
La vérité, c’est que les chercheurs en Colombie-Britannique n’ont détecté aucun rayonnement perceptible dans les poissons de la côte Ouest canadienne à la suite de la catastrophe de Fukushima. De plus, l’Agence canadienne d’inspection des aliments n’a trouvé aucun motif d’inquiétude, mais elle continue de suivre la situation de près.
Kris Starosta, spécialiste de physique nucléaire à l’Université Simon Fraser, a récemment affirmé à Global News que les niveaux de rayonnement attribuables à Fukushima ne sont essentiellement pas perceptibles.
« Ce que je vois, ce sont les effets des essais d’armes nucléaires et du rayonnement naturel. On pouvait observer ces effets bien avant la catastrophe de Fukushima. »
Même les études menées en Amérique du Nord ayant révélé une certaine contamination associée à Fukushima ont montré qu’il s’agit de niveaux négligeables.
Une étude réalisée cette annéepar l’Université d’État de l’Oregon a établi une comparaison qui permet de relativiser la crainte concernant la consommation des poissons.
D’après les chercheurs, le thon Albacore capturé au large de l’Oregon renfermait un niveau de rayonnement supérieur en raison de la catastrophe de Fukushima, mais l’augmentation était si infime qu’il faudrait consommer 700 000 livres de poissons comportant le niveau de rayonnement le plus élevé pour recevoir une dose équivalente à celle qu’une personne absorbe en vaquant à ses activités quotidiennes pendant une année entière.
Dans un communiqué de presse, Delvan Neville, adjoint de recherche au Département de génie nucléaire et de radioprotection de l’Université d’État de l’Oregon et auteur principal de l’étude, a affirmé : « La dose reçue par une personne qui consommerait pendant une année du thon Albacore renfermant ces traces de césium équivaudrait à la dose de rayonnement absorbée en passant 23 secondes dans un sous-sol mal aéré qui renferme du radon ou en dormant à côté d’une autre personne pendant 40 nuits en raison du potassium‑40 présent à l’état naturel dans son corps.
« Ce n’est vraiment pas grand-chose. »