Les Nations Unies ne prévoient aucune augmentation des taux de cancer futurs attribuable aux rayonnements émis à Fukushima
juillet 2014
En avril, les Nations Unies ont publié un rapport qui déboulonne l’un des mythes les plus répandus concernant la fusion du cœur du réacteur de Fukushima en 2011, mais les médias n’en ont guère parlé.
Le Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) a affirmé dans un rapport qu’il ne prévoyait aucune « modification appréciable » des taux de cancer futurs attribuable à l’exposition aux rayonnements émis à la suite de la fusion du cœur du réacteur.
La conclusion du rapport est la suivante : « S’agissant des personnes du public, tant les doses reçues au cours de la première année que celles estimées pour la vie entière sont généralement faibles, voire très faibles. Aucune augmentation perceptible de l’incidence des effets liés aux rayonnements ionisants sur la santé de ces personnes et de leurs descendants n’est attendue. »
Le rapport écarte toute incidence négative des rayonnements sur la santé, mais il signale que les habitants des secteurs touchés par la fusion du cœur du réacteur ne sont pas à l’abri d’autres effets sur leur santé.
D’après le rapport, « l’effet sanitaire le plus important, qui affecte le bien-être psychologique et social, est lié à l’impact considérable du séisme, du tsunami et de l’accident nucléaire, ainsi qu’à la peur et aux stigmates associés au risque subjectif d’exposition aux rayonnements ionisants.
« Des effets tels que des dépressions et des symptômes de stress post-traumatique ont déjà été signalés. »
La crainte de la radioexposition constitue donc un problème de santé davantage que la radioexposition proprement dite.