Déclaration de Denise Carpenter, présidente et chef de la direction de l’Association nucléaire canadienne, à l’occasion du premier anniversaire du séisme et du tsunami survenus au Japon
OTTAWA (8 mars 2012) – Il y a un an, près de 20 000 personnes ont trouvé la mort et de nombreuses autres ont vu leur vie bouleversée à jamais à la suite du séisme et du tsunami dévastateurs qui avaient ravagé la côte Nord du Japon.
Cette catastrophe naturelle a aussi frappé l’industrie nucléaire, quand le tsunami sans précédent d’une hauteur de 24 pieds a endommagé les systèmes d’alimentation de secours de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi.
Depuis la catastrophe, l’industrie nucléaire – au pays et ailleurs dans le monde – travaille sans relâche afin de mettre en commun les précieuses leçons qui en sont ressorties pour continuer de s’assurer que les normes et les politiques de sûreté reflètent les constats les plus récents. Au Canada, notre industrie est rapidement passée à l’action pour communiquer aux Canadiens le plus de faits possibles à propos de l’événement – et les rassurer sur la sûreté de nos installations nucléaires.
Peu de temps après la catastrophe, les entreprises de l’industrie nucléaire canadienne ont lancé une évaluation approfondie de nos propres systèmes et de nos activités pour en confirmer la sûreté. Elles ont notamment examiné les systèmes d’alimentation de secours et la capacité des installations nucléaires à résister aux catastrophes naturelles qui pourraient se produire ici.
En octobre dernier, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) a publié le rapport de son Groupe de travail sur Fukushima, lequel a conclu que toutes les centrales nucléaires canadiennes sont sûres et que la conception de leurs installations permettrait de résister à des conditions semblables à celles qui ont déclenché l’accident de Fukushima.
À l’échelle mondiale, il est important que l’industrie nucléaire mette en commun les précieuses leçons tirées de la tragédie survenue au Japon. Notre industrie est intervenue rapidement pour renforcer la sûreté en se dotant d’une capacité d’intervention d’urgence polyvalente et robuste permettant de faire face aux événements imprévus.
En particulier, nous avons examiné les catastrophes naturelles, par exemple les tornades, les inondations et les séismes, ainsi que les situations d’urgence en découlant. Dans la foulée de Fukushima, la mise en œuvre de dizaines de projets est en cours ou prévue dans les installations canadiennes d’ici la fin de 2016.
La filière nucléaire constitue une source d’électricité propre et fiable qui permet de répondre à la demande de base et occupe une place importante dans le portefeuille énergétique canadien. Des possibilités s’offrent à l’industrie canadienne non seulement à la grandeur du pays, mais aussi dans le monde entier. Mentionnons notamment l’investissement du gouvernement de la Saskatchewan dans le Centre canadien de l’innovation nucléaire doté d’un budget de 30 millions de dollars, les projets de réfection en cours en Ontario et l’élargissement de la portée du Protocole d’entente Canada-Chine sur la coopération en matière d’énergie, qui créera des centaines d’emplois et générera des milliards de dollars de nouveaux investissements au pays.
Les membres de notre industrie sont déterminés à unir leurs efforts en continuant d’analyser et de mettre en pratique les enseignements qui sont ressortis de la tragédie de Fukushima. Mais aujourd’hui, au nom des 71 000 travailleurs de l’industrie nucléaire canadienne, nous prenons le temps de rappeler à notre mémoire les victimes du séisme et du tsunami d’il y a un an.
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Renseignements :
Erin Polka
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