Qualité de l’air
L’énergie nucléaire fournit de l’électricité qui alimente de manière fiable les collectivités et les industries, sans émettre de pollution. L’électricité est aussi propre que sa source. Le nucléaire rend l’électricité propre.
Effets du smog et de la pluie acide
Il est pratiquement impossible d’utiliser des combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon) sans rejeter des polluants dans l’air. Parmi les polluants rejetés par l’utilisation de combustibles fossiles, figurent :
- L’oxyde d’azote, qui contribue à l’ozone troposphérique. Il est d’ailleurs l’une des principales causes du smog, qui a un effet dévastateur sur la santé publique.
- Le dioxyde de soufre, qui contribue aux pluies acides, qui détruisent les forêts et l’habitat du poisson, ainsi qu’à l’acidification des océans. Le dioxyde de soufre affecte également la santé humaine, car il aggrave les symptômes de l’asthme et peut former des particules – de petites gouttes solides ou liquides dans l’air susceptibles d’endommager les poumons.
- Le mercure, qui est dangereux, même en petites quantités.
Énergie nucléaire propre
En revanche, l’énergie nucléaire n’émet pas de polluants nuisibles à la santé humaine et à l’environnement. Cela s’explique par le fait que la fission, à savoir la réaction qui crée l’énergie nucléaire, produit une quantité extrêmement faible de déchets solides qui sont confinés et éliminés de façon responsable. Au Canada, les réacteurs sont confinés pendant toute leur durée de vie.
L’énergie nucléaire peut être associée à d’autres technologies propres, telles que l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne, afin de fournir une énergie fiable, propre et abordable aux populations, tout en préservant la stabilité du climat.
Qualité de l’air de Toronto
En 2004, le Bureau de santé de Toronto a estimé que chaque année, 1700 résidents mouraient prématurément et que 6000 autres étaient hospitalisés à cause de la pollution de l’air. Selon l’Association médicale de l’Ontario, la pollution atmosphérique coûtait au moins 150 millions de dollars au système de santé et les dommages économiques s’élevaient à 2,4 milliards de dollars.
En 2003, l’Ontario a commencé à éliminer progressivement les centrales au charbon grâce à l’énergie nucléaire, achevant la transition en 2014. Au cours de cette période, la qualité de l’air s’est améliorée significativement, réduisant les maladies respiratoires et les décès. À Toronto, les décès prématurés attribuables à la pollution atmosphérique ont baissé de 1700 à 1300 entre 2004 et 2014, tandis que les hospitalisations ont chuté de 6000 à 3550.