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Production d’hydrogène

Nombreux sont ceux qui pensent que l’économie de l’hydrogène fait partie de l’avenir de l’énergie propre. Lorsque le gaz hydrogène réagit au contact de l’oxygène, il libère de l’énergie que les machines, notamment les voitures, peuvent utiliser. Le seul sous-produit est de l’eau pure. L’hydrogène peut être brûlé dans des moteurs à combustion interne ou transformé en électricité grâce à des piles à combustible.

La technologie nucléaire est bien placée pour relever les défis actuels liés à la production de cet hydrogène gazeux. Aujourd’hui, presque tout l’hydrogène provient de combustibles fossiles, ce qui signifie qu’il produit beaucoup de dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre. Les principaux moyens de « craquage » de l’eau visant à produire de l’hydrogène consomment trop d’énergie pour être pratiques sans une source propre et abordable d’énergie de qualité comme l’énergie nucléaire.

Une autre difficulté concerne le stockage de l’hydrogène. Étant la plus petite molécule, l’hydrogène peut fuir à travers la plupart des substances.

Les technologies nucléaires font de l’hydrogène gazeux un combustible plus pratique pour un système énergétique sans carbone. Les centrales nucléaires produisent l’électricité nécessaire au craquage de l’eau et à la production d’hydrogène, sans provoquer des émissions nocives provenant de la combustion des combustibles fossiles. Les réacteurs nucléaires de nouvelle génération pourraient craquer de l’eau directement, ce qui pourrait révolutionner l’économie de la production de l’hydrogène gazeux.

Forts de six décennies d’expérience dans la manipulation de l’hydrogène, Les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) ont lancé en 2015 un laboratoire de technologie des isotopes de l’hydrogène afin de rechercher des méthodes pour rendre la production d’hydrogène propre plus pratique et moins coûteuse.

Les développements récents dans le domaine des petits réacteurs modulaires (PRM) peuvent également aider à surmonter le problème du stockage de l’hydrogène. Plutôt que de transporter l’hydrogène sur de longues distances, les producteurs pourraient produire de l’hydrogène dans toute collectivité suffisamment grande pour accueillir un PRM, ce qui réduirait les coûts de transportation.

La production économique d’hydrogène ouvrirait une nouvelle ère de véhicules fonctionnant à l’hydrogène, qui ne produirait pas plus d’émissions que la marche ou le vélo. Mais l’énergie nucléaire fait déjà la différence dans les émissions liées aux transports. Après tout, les véhicules alimentés par batterie sont chargés à partir du réseau électrique, et cette électricité n’est propre qu’en fonction de sa source.

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